ton regard a volé mon coeur…

Il existe de rare mangakas qui ont la chance de parvenir dans leur intégralité sous nos contrées : Tsujasa Hojo en fait partie.

Mini bio pour grand rappel

Né en 1959, Hojo décide de tenter sa chance dans le manga alors qu’il est à l’université. Pourtant il ne se destine pas vraiment à ce métier. Il se fait pourtant connaître en participant au grand prix Tezuka sur les conseils d’un ami avec Space Angel (une histoire qu’il a écrit en 79 alors qu’il baigne dans la SF), pour lequel il se place second . Ce succès lui permet de signer un contrat avec l’éditeur Shûeisha et de débuter sa carrière professionnelle en 1980. Il tente pendant un certain temps divers types mais va finir par plonger dans le polar. Un an plus tard voilà qu’arrive sa première série majeure : “Cat’s Eye”. Celle-ci acquiert rapidement une renommée des plus conséquente puisqu’elle est adaptée en dessin animé peu de temps après. Dans ce manga dont on va parler plus loin apparaît un personnage qui deviendra notre Nicky Larson National mais sous un autre nom (Kamiya Masato). D’ailleurs ce personnage apparaitra sous son vrai nom via 2 histoires en 1983. C’est avec la fin de Cat’s Eyes que Hojo sortira en 1985 City Hunter, et cette fois encore, le succès est au rendez-vous. Mais cela est une autre histoire…

Belles incognito, Fabuleux trio…

Replongeons dans nos souvenirs et redécouvrons nos 3 charmantes voleuses que sont Tam, Alex et Sylia. Ces 3 jeunes sœurs partagent un bar la journée mais la nuit c’est une autre histoire car elles deviennent les “Cat’s Eye”, voleuses de grande envergure qui a pris pour cible les œuvres de Mickaël Heinz. Celui-ci est un peintre allemand à l’origine d’une collection d’objets d’art mais aussi le père disparu des 3 demoiselles. Cela pourrait être un simple manga basé sur la poursuite des nos voleuses par les forces de l’ordre si ne venait s’en mêler Quentin policier de son état et petit ami de Tam. C’est avec tous ces éléments que Cat’s Eye devient passionnant pour le lecteur car au fur et à mesure que Hojo gagne en maturité (je le rappelle c’est sa première grande oeuvre) le scénario s’étoffe et part sur plusieurs axes qui touchent plusieurs types de gens.

En effet, tout commence par une simple histoire de policier et de voleurs puis migre vers une quête du père et évolue encore vers un amour contrarié entre Quentin et Tam.

J’ai reçu une bouleeeeeette en plein coeur

En clair, je suis fan je l’avoue mais pourquoi tant d’amour pour cette série. Je vais essayer d’être concis pour ne pas lasser…

Pour tout comprendre repartons dans mon enfance et comparons aux divers anime présents sur le PAF : rares sont ceux hormis Lady Oscar à mettre en avant des femmes. Ici ce n’est pas 1 femme qui est l’héroïne mais 3 avec chacune un caractère bien spécifique. Ajoutons que l’action se passe à notre époque avec une intrigue différente à chaque épisode ce qui change un peu des des séries de l’époque souvent identiques d’un épisode à l’autre. De plus, les personnages sont assez nombreux et différents pour qu’on puisse forcément trouver celui qui nous plait sans se marcher sur les pieds. Ajoutons le talent qu’à Hojo pour le design de ses héroïnes (qui n’a jamais bavé devant l’une d’entre elles en tenue de voleuse ?) et vous admettrez que Cat’s Eye mérite amplement sa réédition en manga deluxe et sa ressortie prochaine en anime de meilleure qualité (rumeur que j’espère voir se confirmer…).

Allez Cadeau :

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