i love les pains au melon

Niea_7 n’a pas l’apanage du crash de vaisseau il faut croire que ce genre de scénario plaise bien à nos amis nippons pour nous offrir des mini séries sympa. Bandai Visual nous le prouve avec une série tirée du manga de Peach Pit : DearS.

Les demoiselles de Peach Pit sont pas des inconnues pour les fans de série au graphisme kawai comme Rozen Maiden. Ce duo mangaka est composé de Banri Sendo et Shibuko Ebara. Le nom de leur studio devrait vous rappeler une série américaine : Beverly Hills 90210. Et oui le Peach Pit est le nom d’un bar de la série télé où nos jeunes ados se retrouvaient fréquemment.

Concernant Bandai Visual, c’est une filiale de Bandai qui distribue de nombreux dessins animées pour la firme japonaise. Parmi ceux-ci on retrouve Cowboy Bebop, Vision d’Escaflowne et Witch Hunter Robin entre autres. Lorsqu’on regarde l’historique des 2 groupes on se dit qu’une association ne peut donner que du bon mais en fait, il faut l’avouer, ce n’est pas vraiment une franche réussite. DearS est une série certes sympathique mais qui ne vaut pas le manga. Malgré tout elle vaut le coup d’être présentée ne serait ce que pour divers thèmes abordés.

Dears un scénar simpliste

Voici tiré de l’éditeur le résumé de Dears histoire que les novices se fassent une idée de la trame :

Il a tout juste un an, 150 aliens ont atterri sur Terre après avoir dérivé depuis l’espace intersidéral. Contre toute attente, les terriens n’écopent pas de monstres verts, mais d’adorables créatures aux formes quasi extra-terrestres qui suscitent très vite l’engouement des populations.
Takeya, un jeune étudiant un peu canaille et un peu chenapan, ne voit pas d’un très bon œil cette invasion des DearS qu’il pense être dangereuses pour l’humanité. Mais lorsqu’un alien débarque chez lui, il va devoir bien malgré lui s’y faire, d’autant plus que la DearS va s’auto-proclamer l’esclave du jeune homme…Toutefois, il semblerait que certaines personnes s’intéressent de près à elle pour certaines raisons…

Bref nous voilà avec des aliens craquantes, un Fox Mulder en puissance et une histoire d’amour en devenir rien de bien inédit sous le soleil.

Let me be your slave

Là où ça devient intéressant c’est le fameux “je suis ton esclave Takeya”. Là où Niea aime son indépendance, Ren, elle, tient à tout prix à se lier à Takeya. Pourquoi ce désir ? Quel va être la réaction de l’entourage de Takeya face à cela ? Pourquoi les autres aliens voient elles cela d’un mauvais oeil ? Car DearS c’est aussi toutes ces questions cachées derrière un mot : esclave. Dans un sens certains diront “C’est du ChobitS version alien ton histoire”. C’est vrai qu’il y a beaucoup de ChobitS. De nombreuses similitudes sont là pour le montrer :
– Les 2 majuscules en début et fin de titre.
– Ren aussi naïve que Chii
– Ren poursuivie par les aliens comme Chii par les Persocons du gouvernement.
Mais le traitement et la profondeur des liens sont bien différents. Si Chii ne fait que du mimétisme dans ses liens avec Hideki, Ren elle sait où elle va dans son désir de lien. Le lien parlons en tiens, dans ChobitS c’est une histoire d’amour un poil contre nature (humain et robot) mais dans DearS on va plus loin puisque Ren se définit comme l’esclave de Takeya carrément. Bref les soit disant similitudes n’en sont pas vraiment et je ne parles pas du comportement des aliens qui cachent un lourd secret qui risque d’avoir des conséquences plus génantes qu’une simple aptitude à l’amour.

Nous voilà donc face à une série qui ne cache pas son ascendance mais arrive malgré tout à s’en séparer pour nous offrir un titre qui ne lésine pas sur ecchi ou le fan service (tout dépand de votre niveau de perversion ^^) mais permet aussi une légère reflexion que je vous offre.

Comment réagiriez vous face à une communauté qui accepte l’esclavage ?
L’amour est il une forme d’esclavage particulière ?
Ren ou Chii ? Quel genre de naïveté vous fait craquer ?

Laisser un commentaire